• La Peur (nouvelle, 1884)

     

    La Peur est une nouvelle de Guy de Maupassant parue en 1884.

    Ce texte de 1884 est la seconde version, alternative, d'une nouvelle homonyme elle-aussi titrée La Peur publiée deux ans plus tôt, le 23 octobre 1882 dans la revue Le Gaulois. Les thèmes et la narration sont identiques, celle-ci se déroule non dans un train mais dans un bateau en direction de l'Afrique.

    Premiers mots

    « Le train filait, à toute vapeur, dans les ténèbres...Je me trouvais seul, en face d’un vieux monsieur qui regardait par la portière. On sentait fortement le phénol dans ce wagon du P.-L.-M., venu sans doute de Marseille. C’était par une nuit sans lune, sans air, brûlante. On ne voyait point d’étoiles, et le souffle du train lancé nous jetait quelque chose de chaud, de mou, d’accablant, d’irrespirable. Partis de Paris depuis trois heures, nous allions vers le centre de la France sans rien voir des pays traversés. Ce fut tout à coup comme une apparition fantastique. Autour d’un grand feu, dans un bois, deux hommes étaient debout. »1

     

    Historique

    La Peur est une nouvelle publiée dans le quotidien Le Figaro du 25 juillet 18842.

     

    Résumé et thématiques

    De nuit, dans un wagon du P.L.M., le narrateur (qui pourrait être Guy de Maupassant lui-même) échange avec un voyageur inconnu au sujet des multiples visages que peut prendre le sentiment de peur.

    Alors que le train roule dans la nuit, les deux personnages perçoivent très brièvement et indistinctement deux silhouettes autour d'un feu. Cette vision fugace leur inspire une émotion de surprise, et le dialogue s'engage sur les différentes formes de peur que l'on peut rencontrer dans l'existence.

    Ils partagent tout d'abord quelques souvenirs respectifs issus de leurs propres expériences de vie. Le narrateur commence par une rencontre d'autrefois en Bretagne, puis l'inconnu lui retranscrit un témoignage qui lui fut raconté par l'écrivain russe Tourgueniev lors d'un séjour chez Gustave Flaubert.

    Le dialogue bascule ensuite vers une réflexion de type métaphysique : le narrateur argue que la base de la peur est le questionnement que l'on a face à l'inconnu des situations, qu'elles soient de natures humaines ou de natures inexpliquées. L'inconnu lui répond qu'à son sentiment la peur a une origine mystique depuis la nuit des temps. Il ajoute être nostalgique de ne pas avoir pu connaître les temps reculés où la science existait peu et ne pouvait ainsi tirer vers le rationalisme les émotions primales de l'être humain face à cet inconnu qui le dépasse.

    Le dialogue se termine sur l'évocation du choléra qui envahit Toulon, là où justement est passé ce train. Les deux personnages font alors face à leur propre peur de se confronter à cette force invisible qui ravage le pays, le train devenant une métaphore initiatique du chemin de vie de chacun vers l'inconnu des forces des ténèbres.

    Les derniers mots de leur dialogue bouclant la boucle avec ceux de la première phrase de la nouvelle.

     

    Personnages et narration

    Le récit met en scène deux personnages à l'identité inconnue qui conversent selon le procédé du réalisme subjectif : le narrateur et un vieux voyageur.

    Maupassant ne donne pas d'indice autobiographique indiquant que le narrateur puisse le représenter, en revanche il met dans la bouche de l'autre personnage l'évocation de souvenirs avec Tourgueniev et Gustave Flaubert que lui-même pourrait avoir vécu puisqu'il fréquentait les deux écrivains au moment de l'écriture de cette nouvelle. Cette ambiguïté narrative laisse ainsi à penser qu'il puisse s'agir en fait d'un dialogue interne avec son double.

    La nouvelle se construit en deux parties. Dans la première, les personnages dialoguent sur le mode de la description dans le réalisme, alors que dans la seconde ils le font sur le mode de l'évocation de l'onirisme, de la métaphysique, de la psychologie, et du fantastique.

     

    source : La Peur (nouvelle, 1884) — Wikipédia (wikipedia.org)


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    Publié le 14 Avril 2015

     

    Jean-Luc Dousset - La malédiction de l'anticomane

     

    La malédiction de l'Anticomane

    Jean-Luc Dousset publie " Giampietro Campana, la malédiction de l'anticomane " aux Editions Jeanne d'Arc du Puy en Velay. Après, " Philibert Besson, le fou qui avait raison, ( http://henrylucienmerle.over-blog.com/article-besson-121422687.html ) voici le nouveau livre de Jean-Luc Dousset, consacré cette fois à une autre figure historique, le collectionneur directeur du mont-de-piété de Rome dans les années 1850 et qui fut accusé de détournements de fonds. Incarcéré et banni, sa collection, fut dispersée aux quatre coins de l'Europe ( Russie, Grande-Bretagne, Belgique et France ). Soit plus de 11000 objets archéologiques, en grande partie rachetés par Napoléon III et dont le musée Crozatier du Puy ( qui doit rouvrir prochainement ) possède un certain nombre.

     

    Giampietro Campana - La malédiction de l'anticomane !
    ( 4eme de couverture )

     

    Giovanni Pietro Campana n'est pas un collectionneur. Il est le Collectionneur ! 

     

    Né à Rome en 1808, cet aristocrate italien, devenu directeur du mont-de-piété de sa ville natale en 1833 a constitué en moins de trente ans la plus importante collection d'antiquités et d'oeuvres d'art jamais réalisée ! Il perd la raison en mettant au jour les trésors, les milliers de bijoux en or que renferment les tombes étrusques ! L'anticomanie le dévore ! Il est en proie à la fièvre... 

     

    Giovanni Pietro Campana est tour à tour archéologue, marchand d'art, mécène... et directeur du mont-de-piété. Giovanni Pietro Campana se constitue ainsi une collection unique... avec plus de 15.000 objets d'art, des bijoux étrusques, des poteries grecques et romaines, des majoliques mais aussi des tableaux, des peintures des primitifs italiens de la Renaissance...Il a besoin d'argent, il n'en a plus, le mont-de-piété en a. 

     

    Le cardinal Antonelli qui n'a pas supporté la nomination de Giampietro Campana en 1833 à la tête du mont-de-piété de Rome tient sa revanche près de vingt-cinq ans plus tard. Arrêté, incarcéré à la prison san Michele, à Rome, le marquis Campana di Cavelli est condamné à vingt ans de galères pour détournement de fonds publics...

     

    Il a été le maître de Rome, il n'est plus rien. Dès lors, Giampietro Campana va assister à la mise en pièces de sa collection, devenue la proie des Etats. 

     

    Mais, bientôt, en 1861, la France acquiert la majeure partie des oeuvres d'art ! Pouvant enfin rentrer dans Rome après la chute des Etats pontificaux , il va s'attacher à obtenir réparation, au nom de la justice. Mais son destin est scellé. Dans les galeries du Louvre, dans celles de nombreux musées en France, en Belgique, à Londres, en Russie, à l'Ermitage, quand les portes se sont fermées, parfois un étrange visiteur...

    Jean-luc Dousse


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  • août 2014

     

    Trouvé sur legrenierdebibiane.com

    Ce livre raconte l’expédition scientifique de Baird Thomas Spalding parti rencontrer des Maîtres orientaux réputés pour leurs incroyables facultés paranormales. Ce livre, qui anticipe sur les progrès spirituels indispensables pour éviter l‘effondrement de notre civilisation matérialiste à outrance, a été édité pour la première fois en 1921

     

    Préface :

    Le 22 décembre 1894, onze scientifiques américains se réunissent à Potal, petit village de l’Inde. Sceptiques par nature, ils n’acceptent aucune vérité a priori, mais certains phénomènes religieux les intriguent. Ils décident de vérifier de leurs yeux les prodiges accomplis par les Maîtres orientaux. Car en Inde, au Tibet et au Népal existent des hommes aux facultés étonnantes qui communiquent à distance, voyagent par lévitation et guérissent les infirmes. Les savants découvrent, peu à peu fascinés, des lois physiques et psychiques encore inconnues : grâce à une ascèse aux règles bien établies, l’esprit devient capable de maîtriser la matière, et même de quitter son enveloppe charnelle. Au contact de cette hiérarchie invisible des Maîtres de sagesse, ils commencent un itinéraire spirituel qui va les mener à la découverte de leur Moi profond, intemporel et éternel.

     

    Lors de sa publication, cette histoire, unique en son genre, a pu paraître une pure fiction, mais depuis les esprits ont évolué pour le prendre plus au sérieux. Ce n’est qu’en 1946 que ce livre fut présenté au public français par Jacques Weiss, un polytechnicien, qui a traduit l’ouvrage sous le pseudonyme de Louis Colombelle. « La Vie des Maîtres » avait pris une telle importance dans la pensée de ce polytechnicien qu’il entreprit en tant qu’ingénieur d’aller contrôler sur place l’affirmation de Spalding.

     

    Voici un extrait du livre :

    « 

    Trouvé sur legrenierdebibiane.com

    La pensée et la parole mettent en mouvements certaines vibrations qui se propagent au loin en cercles toujours grandissants jusqu’à ce qu’ils embrassent l’univers. Puis elles retournent à celui qui les a émises. Toutes nos pensées et nos paroles, bonnes ou mauvaises, reviennent à nous aussi sûrement que nous les avons émises… Toute idée (pensée ou exprimée) devient une graine. Cette graine d’idée est émise, plantée dans l’âme (maintenue dans la pensée) et devient une conception qui se manifestera ultérieurement sous forme physique. »

     

    Pour toutes les personnes qui ont déjà lu de nombreux livres sur la loi d’attraction… elles remarqueront surement que ce livre pourrait avoir inspiré de très nombreux autres livres, car dans « La Vie des Maîtres »,  de nombreux principes spirituels sont abordés.

     

    « La Vie des Maîtres » raconte une grande aventure spirituelle dans laquelle on trouvera des réponses valables au grand problème de l’humanité … Nous comprenons pourquoi nous sommes sur Terre et quelle est notre destinée.

     

    Ce livre, unique en son genre, va vous permettre à vous aussi, de vivre une très belle aventure spirituelle et d’apprendre les secrets se rapportant à la vie, vue par des grands maîtres….

     

    Je vous conseille vraiment la lecture de cet ouvrage, qui est un classique parmi les classiques, juste histoire de comprendre que beaucoup de dons ou qualités qui étaient attribués à l’homme, se sont perdus au fil des âges, simplement parce que l’homme veut davantage faire confiance à la science plutôt qu’à ses propres intuitions ou aux « connaissances » transmises par les anciens. C’est vraiment un ouvrage « à lire » pour tous les chercheurs de vérité. L’enseignement spirituel de cette expédition est tellement riche que de nombreux lecteurs affirment l’avoir lue au moins deux fois.

    Trouvé sur legrenierdebibiane.com

    Baird Thomas Spalding est unarchéologue de formation qui s’est distingué par des recherches menées dans le désert de Gobi.

    Il est né dans une famille qui a fait commerce avec l’Inde durant 3 siècles. À l’âge de 4 ans, il effectue son premier voyage dans ce pays. En 1894, s’intéressant à la spiritualité, il participe à une expédition qui le mène au Népal, au Tibet et dans l’Himalaya.

    C’est seulement en 1921 qu’il relateses expériences dans « La Vie des Maîtres » où il affirme avoir rencontré des personnes aux pouvoirs étonnants. Ce livre est devenu un best-seller mondial qui marque un tournant dans la spiritualité du XXe siècle.

    Afin que vous puissiez vous faire votre propre avis sur cet excellent livre, je vous propose de le commander en cliquant sur sa couverture en haut de la page.

     
     
     

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